La collection du Courrier de la planète est disponible en ligne.
A partir du numéro 51, retrouvez notre sélection d’articles en ligne en cliquant sur les couvertures. Les sommaires des numéros plus anciens sont disponibles dans nos archives.
93| Enjeux globaux Entre savoirs et gouvernance
Par certains aspects, les sciences n’ont pas beaucoup changé au cours des décennies passées, en particulier pour ce qui concerne leur organisation interne, disciplinaire, la vérification par les pairs, etc. En revanche, leur insertion dans la société et les choix collectifs, elle, a beaucoup évolué. Il y a quelques temps encore, nous aurions pu titrer «sciences et politique». Aujourd’hui, nous titrons «savoirs et gouvernance». Un simple déplacement sémantique ? Pas vraiment.
Le modèle d’hier faisait de la science une machine de production de faits et de vérités (même partielles, provisoires ou sujettes à contestation). Les experts étaient là pour transformer dans le champ politique (c’est- à-dire vers l’autorité de gouvernement ou l’état) les acquis scientifiques. Un modèle rationaliste et de haut vers le bas pourrait-on simplifier.
Janvier 2011
92| Sortie de crises L’option verte
Les trois piliers du développement durable (social, économique et environnemental) sont en bien mauvais état : creusement des inégalités, récession mondiale, changements climatiques, érosion de la biodiversité et finitude des ressources. En guise de projet de rénovation, la transition vers une économie verte vise à protéger l’environnement grâce à de nouvelles solutions technologiques, créatrices d’emplois et futurs moteurs d’une croissance durable (ou «croissance verte»). Affronter les problèmes environnementaux invite donc à transformer l’appareil industriel vers une économie moins consommatrice des ressources naturelles et moins émettrice de carbone.
Cette trajectoire peut suivre au moins trois pistes composant une stratégie globale (le Green New Deal) : la recherche de ruptures technologiques, l’augmentation volontariste de l’efficacité énergétique (sobriété) et la modification des signaux-prix pour internaliser le coût des émissions dans la chaîne de production (taxe carbone par exemple). Une stratégie multiforme sachant également que le terme «vert» appelle des priorités différentes selon les pays, avec toutefois une conviction partagée : plus la transition verte sera engagée rapidement dans un pays, plus son avantage compétitif sera important.
Janvier-mars 2010
91| Sécurité alimentaire Au-delà de l’urgence…
En juin 2009, la FAO estimait que le cap du milliard d’individus souffrant de la faim avait été dépassé. L’humanité compte donc un milliard de personnes sous-alimentées, soit 15 % de sa population, un niveau sans précédent. La flambée des prix des denrées alimentaires de 2007-2008, à laquelle a immédiatement succédé la crise économique mondiale, a aggravé une tendance déjà décevante depuis 1996. L’envol de la quasi-totalité des prix alimentaires, accompagné d’une extrême volatilité, a marqué la grande incertitude des marchés des produits agricoles. Un constat qui fait craindre une phase durable d’instabilité des prix agricoles, voire même, selon certains, «la fin des aliments bon marché».
Premières victimes, les populations les plus pauvres évidemment, rurales et urbaines, contraintes d’opérer des choix drastiques dans leurs dépenses essentielles (alimentation, santé, éducation), plongeant ainsi un peu plus dans le cercle vicieux de la pauvreté. Tout le monde le reconnaît aujourd’hui, l’objectif du Millénaire pour le développement, qui visait à réduire de moitié entre 1990 et 2015 la proportion de personnes sous-alimentées dans le monde, est largement hors de portée. Ce «milliard d’en bas» (bottom billion) est-il donc condamné aux promesses sans lendemains ? Faut-il se résoudre à l’idée qu’il représente une minorité d’invisibles, ni citoyens du «tout-monde», pris qu’ils sont dans des conflits ou des États défaillants, ni même sujets œconomicus du grand marché mondial ?
octobre-décembre 2009
89-90| Changements climatiques S’adapter maintenant ?
À trois semaines de la conférence de Copenhague, on peut raisonnablement prévoir que, sauf engagement politique fort de dernière minute, elle n’aboutira pas à un traité complet capable de relayer le protocole de Kyoto, qui engageait les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la période 2008-2012. Au mieux, un accord politique devrait être conclu, scellant si possible les principaux engagements (réduction des émissions et coopération financière et technologique avec les plus vulnérables). Les détails technique de l’accord seront alors finalisés en 2010.
Est-ce vraiment si grave ? Pas forcément. D’abord, la conclusion d’un accord international n’est pas une fin en soi : encore faut-il en assurer la mise en œuvre effective. Ensuite, ’effervescence politique et les attentes parfois démesurées entretenues par un «climat d’urgence» ne doivent pas hypothéquer plusieurs éléments essentiels.
numéro double janvier-juin 2009
88| Forêts À la croisée des usages
Quoi de plus naturel que la forêt ? Rien, apparemment, et c’est sans doute pour cela que la forêt tropicale fait l’objet de toutes les attentions et polémiques. Réservoir de biodiversité et élément important de l’ingénierie climatique, elle devrait être préservée «à tout prix». Mais cette forêt «naturelle», «primaire», ne représente plus aujourd’hui qu’un gros tiers du total des forêts du globe – lesquelles couvrent encore 30 % des terres émergées.
La forêt est une représentation et derrière le terme se cachent – ou se découvrent – des écosystèmes, des dynamiques et des anthropisations bien différentes….
octobre- décembre 2008
87| COMMERCE ÉQUITABLE : LA CRISE DE CROISSANCE ?
Alors que l’urgence humanitaire et l’aide au développement ont une cote en baisse dans les opinions, le commerce équitable (CE) représente une façon simple de « faire quelque chose de concret », dans l’acte quotidien de la consommation, sans attendre la médiation des représentations et des politiques publiques. Le CE est compatible avec les règles libérales : rien n’empêche un consommateur de payer plus cher pour un produit dont les attributs symboliques (l’équité, la solidarité) lui conviennent.
Certains pensent qu’il s’agit d’une « moralisation » de l’homo economicus dominant, en introduisant du « bien » dans un comportement individuel conduit par le marché et ses acteurs les plus puissants. Mais on peut aussi interpréter l’achat de produits équitables comme un strict comportement d’intérêt et de citoyenneté mondiale – au sens du cosmopolitisme : comme nous n’appartenons pas aux mêmes sphères publiques, si je veux manifester le fait que nous appartenons quand même à un même monde, je dois, d’où je suis, favoriser les droits économiques de ceux qui produisent, dans des conditions sociales que je considère universelles et justes, pour ma consommation. En ce sens, il ne s’agit pas d’une posture caritative, mais bien, dans son idéal, d’un intérêt partagé, donc d’une forme, fut-elle ténue, de citoyenneté commune. Une forme d’économie sociale à l’échelle planétaire.
juillet-septembre 2008
86| BIODIVERSITÉ : LA HAUTE MER OUBLIÉE
Le thon rouge, une espèce « gravement menacée » selon Greenpeace, s’est trouvé à nouveau au centre des polémiques cette année. Acte I, juin 2008 : afin d’écarter les risques de surexploitation de la ressource, la Commission européenne décide de fermer prématurément la saison de pêche en Méditerranée et dans l’Atlantique-Est. Une décision immédiatement contestée par les thoniers qui soulignent qu’aucune preuve tangible ne permet d’affirmer un dépassement des quotas attribués.
Acte II, septembre 2008 : dans un rapport commandé par la Commission internationale de conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat), trois experts indépendants dressent un sévère réquisitoire sur le fonctionnement de cette commission et, surtout, sur le comportement de ses États membres.
avril-juin 2008
85| BALKANS UN AVENIR EUROPÉEN
En 2008, deux pays « méditerranéens » se succèdent à la présidence de l’Union européenne : la Slovénie, un des plus petits, et la France, le plus grand. Mais étrangement, ce n’est pas en ce sens qu’une nouvelle étape du processus euro-méditerranéen de Barcelone a été portée sur les fonds baptismaux (sous le terme d’« Union pour la Méditerranée ») mais plutôt du fait d’une querelle franco-allemande. Berlin exigeant, contre l’initiative élyséenne et sans s’y opposer apparemment, une « UEisation » de cette intention que la France voulait s’approprier. En direction, principalement, des pays de la rive sud de la Méditerranée (Maghreb/Machrek) et, de manière plus floue, au Moyen-Orient, laissant la Turquie, pays méditerranéen s’il en est, entre medio (entre deux), comme disent les Espagnols.D’une certaine façon, une belle occasion a été perdue d’entériner le fait que la chute du Mur constituait, dans les principes comme dans les faits, un redéploiement géopolitique majeur de l’Union. Non seulement la fin du communisme a permis à la Mitteleuropa d’effacer la ligne de partage honteuse qui nous divisait, mais aussi, dans le même mouvement, de retrouver les dimensions baltique et méridionale qui nous composent.
juillet-septembre 2008
84| RELATIONS INTERNATIONALES LE TEMPS DES ÉMERGENTS
La notion de pays émergents est venue, presque subrepticement,
de la sphère financière pour envahir la communication politique et économique. Aujourd’hui, elle fait partie de la sphère publique, notamment celle des relations internationales, pour désigner de nouveaux acteurs majeurs des questions globales. Il est donc utile de revenir sur cette notion, ce que nous faisons dans ce numéro en aval d’un colloque organisé par l’Iddri en juillet 2007 ( » Pays émergents et gouvernance globale : nouveaux défis et opportunités « ). Au début des années 2000, les néo-conservateurs américains ont tenté d’identifier les pays qui pouvaient menacer la stabilité hégémonique des Etats-Unis. C’était logique en ce sens que l’effondrement du système communiste en Europe avait laissé ce pays sans concurrents. D’où pouvait venir le danger ? La Chine d’abord, mais aussi les Etats voyous ou l’islamisme radical (et au-delà la question du Califat, pour faire court). Le 11 Septembre a changé l’angle de perception : la » guerre contre le terrorisme » est devenue, pour un temps, l’alpha et l’oméga de la politique étrangère américaine. La conclusion pratique (bien que paradoxale et plus que contestable) en a été l’intervention en Irak et son cortège d’erreurs tactiques qui n’ont pas tardé à révéler le contresens stratégique majeur.S’agissant des émergents, la situation a, intellectuellement et pratiquement, beaucoup changé….
avril-juin 2007
83| BIODIVERSITÉ SAVOIRS LOCAUX, ENJEU GLOBAL
Ce n’est que récemment que la question des savoirs locaux a fait irruption dans une enceinte internationale lorsque, en 1996, la Convention sur la diversité biologique (CDB) a mis l’article 8j à l’ordre du jour de ses travaux.Une irruption inédite et spectaculaire. Inédite, parce que le caractère global des savoirs naturalistes locaux n’allait pas de soi : la conservation et les modes de transmission avaient toujours été gérés localement et, ne faisant l’objet d’aucune revendication, ces savoirs n’étaient pas considérés comme une question de politique nationale et encore moins internationale. Spectaculaire, car, en moins de dix ans, elle a rendu en grande partie caduc le clivage qui s’était cristallisé, dans les années 1980, entre « patrimoine commun de l’humanité » et « souveraineté nationale ».
janvier-mars 2007
81-82| MIGRATIONS INTERNATIONALES LE CHAÎNON MANQUANT DE LA MONDIALISATION
En septembre 2006 s’est tenu au siège des Nations unies à New York le Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement. Cet événement, le plus important jamais organisé sur ce thème à ce niveau, témoigne peut-être d’une nouvelle approche. Longtemps perçue comme relevant du seul domaine de la souveraineté nationale, et par conséquent trop sensible pour être abordée multilatéralement entre états, la question des migrations fait désormais l’objet de discussions à l’échelle internationale. Cette évolution est à saluer : elle signe la fin d’une situation anormale où les migrations étaient ignorées de la communauté internationale et permet d’envisager un avenir où la mobilité des personnes se ferait dans un cadre concerté et respectueux des intérêts de tous les pays concernés, ainsi que des droits des migrants.
juillet-décembre 2006
80| ÉTATS-UNIS QUE FAIRE AVEC LA PUISSANCE ?
Depuis la fin de la guerre froide, il est difficile de remettre en cause le caractère exclusif de la puissance américaine : puissance militaire sans égale, croissance économique élevée, grande vitalité démographique, intellectuelle, scientifique et technologique, etc.. On peut certes discuter de la solidité des fondations de cette domination : entre autres, un arsenal militaire « baroque », plus forcément adapté aux nouvelles menaces ; un déficit commercial élevé, qui rend les États-Unis économiquement dépendants du reste du monde, et un déficit budgétaire record qui réduit les marges de manœuvre des impulsions de l’Administration. Il n’empêche, la prise en compte de la puissance américaine imprègne les relations internationales…
avril-juin 2006
79| AFRIQUE (RE)PENSER LE POLITIQUE
Comment parler de l’Afrique ? Comment échapper au discours misérabiliste, voire infantilisant, dont le seul point de vue autorisé serait non africain ?
Ce numéro laisse la parole à de nombreux chercheurs africains, notamment non francophones, afin d’exposer des idées trop peu relayées ici.
janvier-mars 2006
78| OMC, LIBÉRALISME COMMERCIAL PROMESSES ET INCERTITUDES
L’accord formel d’Hong Kong en décembre 2005 a simplement repoussé le débat théorique et pratique sur la justification et l’organisation du libre-échange.
octobre-décembre 2005
77| EAU, ÉNERGIE, TRANSPORTS, DÉCHETS DES SERVICES UNIVERSELS ?
L’accès à l’eau, aux transports, à l’énergie constitue aujourd’hui la clé du développement et de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement.
juillet-septembre 2005
76|OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE DU DÉVELOPPEMENT UN AGENDA, DES STRATÉGIES
Les OMD proposent un nouveau cadre d’intervention et de mobilisation pour les Nations unies et la coopération internationale. Mandat, justification, cache-misère ? Au-delà des discours convenus, une exploration des stratégies mises en oeuvre.
avril-juin 2005
75| BIODIVERSITÉ CONSERVER POUR QUI ?
L’influence du mouvement conservationniste, qui rencontre un franc succès auprès de bailleurs de fonds préoccupés par l’érosion de la diversité biologique, invite à revisiter l’objet même de la préservation de la biodiversité : conserver, pour qui ?
janvier-mars 2005
74 SCIENCES SOCIALES ET DÉVELOPPEMENT LE SAVOIR ET LE POLITIQUE
Les sciences sociales ont porté le projet de modernité et de développement. Comment l’évaluent-elles aujourd’hui ? En quoi accompagnent-elles toujours le politique dans sa réflexion sur le changement social ?
>English version
>Numero en espanol
octobre-décembre 2004
73| ESPACE MÉDITERRANÉEN ENTRE MYTHES ET NÉCESSITÉ
Quelles coopérations peuvent naître aujourd’hui dans l’espace méditerranéen ? Quelles sont les dynamiques à l’oeuvre ? Comment définir cet espace de façon réaliste ? Un voyage.
juillet-septembre 2004
72| Climat Éviter la surchauffe !
Le changement climatique n’est plus une hypothèse mais les scientifiques peinent encore à inspirer les politiques.
Etat des lieux.
avril-juin 2004
71| Sécurité, géopolitique, expertise Un monde plus sûr ?
Qu’est-ce qui est en train de changer dans les stratégies, les conceptions et les pratiques de sécurité ? Comment gère-t-on les crises périphériques ? Comment les Etats réagissent-ils à la nouvelle position américaine ? Comment se définir aujourd’hui le risque, entre savoir scientifique et incertitude ?
Janvier-mars 2004
70| Eau Inventer la coopération internationale
Entre marchés, environnement et droits humains, l’eau est en train de devenir une question internationale.
2002-volume IV
69| Hégémonies, économies, procédures Quelles mondialisations ?
La mondialisation apparaît comme un phénomène complexe fait de rééquilibrages entre puissances, de transformations économiques et de changement de manière de faire.
Exploration.
2002-volume III
68| Développement (II) durable NÉGOCIATIONS SANS LENDEMAINS ?
La conférence de Johannesburg se voulait un bilan de la décennie de ’développement durable’ ouverte à Rio et remobiliser la communauté internationale autour de cet enjeu.
Retour sur une négociation où la forme l’a emporté sur le fond.
2002-volume II
67 |Développement (I) Modèles et financements en panne
L’aide au développement est-elle encore capable de financer l’insertion économique des pays du Sud ? Les objectifs du Millénaire misent sur une mobilisation renouvelée des pays riches en faveur de biens publics mondiaux et d’objectifs humains précis. La coopération sera-t-elle capable d’être à la hauteur de cette ambition ?
2002-volume I
66| Mondialisation Jouer la carte urbaine
Les grandes villes sont devenues des acteurs importants de la mondialisation économique au risque de perdre leurs traditions culturelles et politiques. Un numéro panorama du fait urbain aujourd’hui et des alternatives citoyennes.
2001-volume VI
65| Négociations internationales L’exception agricole
Doit-on et comment défendre » l’exception agricole » dans les négociations commerciales internationales ? Au nom de quoi ? Comment cette question est-elle traitée ailleurs (Etats-Unis, Inde, Sénégal, Brésil, Japon) ?
2001-volume V
64 | Entreprises Quelles responsabilités sociales ?
L’entreprise est-elle capable de représenter l’intérêt général ? Quel est l’équilibre possible entre les efforts déployés pour augmenter les profits et ceux consentis pour assumer des responsabilités sociales et environnementales ? Comment s’articulent les stratégies des entreprises avec celles des autres acteurs (syndicats, pouvoirs publics, etc.) ?
2001-volume IV
63 | Société civile mondiale La montée en puissance
Des négociations internationales au développement local, de Davos à Porto Alegre, les ONG sont devenues un acteur à part entière de la gouvernance internationale.
Accès direct : ONG : chronologie d’une montée en puissance
2001-volume III
62 | Recherche agronomique internationale Un bien public à préserver
Quelle est la place offerte aujourd’hui à la recherche agronomique par les Etats à l’échelle nationale et internationale ?
Est-elle soumise à un idéal de service public représenté par le développement, ou tend-elle à la privatisation complète ?
Un point sur la question.
2001-volume II
61|Changements climatiques Les politiques dans la tourmente
La négociation de la mise en œuvre du protocole de Kyoto adopté en 1997 est marquée par des compromis politiques qui semblent faire fi des connaissances scientifiques accumulées.
2001-volume I
60| Gestion des ressources naturelles Les chaînons manquants
L’environnement est sans doute un des domaines du droit international où les régulations se sont le plus développées ces dernières années – sans lien avec les initiatives locales de gestion des ressources naturelles. Plongeon dans les affres de la coordination…
>Lire le repère « Une brève histoire de l’écologie » de 1791 à 2000 (pdf)
2000-volume VI
59| OGM, santé, environnement, traçabilité, étiquetage, responsabilité, protocole… La biosécurité
Le protocole de Carthagène signé à Montréal en janvier 2000 ouvre une nouvelle ère d’espérances et de conflits autour de la régulation du commerce des OGM.
2000-volume V
58| Gouvernance locale La scène et les acteurs
Le local devient l’espace-clé de la réflexion et de l’action sur le politique, le social, l’environnement et le développement. retour sur le concept de gouvernance local et ses avatars.
2000-volume IV
57| Génomique Les risques d’appropriation du vivant
Les droits de propriétés intellectuels sur le vivant veulent aider à financer la recherche et rémunérer la conservation. Mais leur mise en oeuvre semble pour l’instant conduire à une marchandisation de ressources essentielles pour la survie et le progrès de l’humanité.
2000-volume III
56 |Territoire et institutions La reconstruction européenne
L’Union européenne est le lieu d’une expériementation institutionnelle sans précédent et sans égale dans le monde. Il s’agit de fédérer des cultures, des histoires et des institutions dans un creuset à la fois souple et contraignant. Plongée dans les coulisses.
2000-volume II
55| Eau, santé, éducation Naissance des biens publics mondiaux
Eau, santé, culture, éducation…
Est-ce que le marché peut répondre à tous les besoins de régulation ? Est-ce que certains services rendus par notre environnement ne constituent pas au contraire des biens publics globaux, appartenant à l’ensemble de l’humanité ?
2000-volume I
54|Gouvernance internationale (III) OMC, la morale de l’échange
L’échec de Seattle signale un tournant majeur de la gouvernance mondiale et la montée en puissance des pays émergents. Un retour sur les évènements, la négociation, les stratégies et la situation particulière des pays en développement et des nouvelles puissances économiques.
1999-volume VI
53| Gouvernance internationale (II) Inégalités et marchés du travail
La dérégulation des marchés, de capitaux comme de travail, pour lutter contre la stagnation de l’économie et retrouver le plein emploi dans un cadre compétitif a produit une exclusion économique massive. Pourtant les marchés parfaits dans le domaine sont loin d’exister. Etude d’un paradoxe.
1999-volume V
52| Gouvernance Internationale (I) La fin du dogme libéral
Le consensus de Washington qui fixait un cadre unique et indiscuté d’analyse et des outils tout aussi universels aux politiques économiques du monde est attaqué de l’intérieur des deux organisations qui les ont fait respecter : la Banque mondiale et le FMI. Le changement de culture qui s’annonce est important et change la donne de l’ensemble des relations économiques internationales – commerce, coopération, négociations, etc.
1999-volume IV
51| Réforme de la PAC Encore ratée ?
La conférence de Berlin s’est achevée sur un compromis de réforme de la PAC où dominent les aspects de statu quo ante. Beaucoup de facteurs ont joué dans le sens de cette réforme minimum et ce numéro du Courrier de la planète en explore un certain nombre. Les conclusions de toutes les analyses convergent : une autre réforme de la PAC sera nécessaire.
1999-volume III
50| Matières premières La fin des marchés ?
1999-volume II
Retrouvez les sommaires des numéros 1 à 49 ICI